La peur de tous les conducteurs : découvrir que leur véhicule a été emmené en fourrière après avoir été repéré par les forces de l’ordre, notamment en raison d’un stationnement illégal, gênant ou dangereux. Jusqu’à présent, vérifier si sa voiture se trouvait réellement entre les très chères griffes d’une fourrière nécessitait de se rendre à la police ou à la gendarmerie, ou de contacter directement les fourrières locales. Une démarche fastidieuse qui nécessitait beaucoup d’énergie sans même la garantie d’obtenir rapidement la réponse souhaitée.
La plaque d’immatriculation, seule information nécessaire
Mais tout cela, c’est du passé : désormais, vous pouvez découvrir en ligne si votre véhicule a été emmené en fourrière en vous rendant sur le nouveau site internet dédié développé par la Sécurité routière. Grâce à un processus simplifié, il vous suffit juste de renseigner votre numéro de plaque d’immatriculation.
Ce service, souhaité par le ministère de l’Intérieur, vous permet depuis quelques jours de savoir si votre véhicule a été déplacé dans l’une des nombreuses fourrières françaises. Une fois cette information (sécurisée) renseignée par vos soins, votre numéro de plaque est envoyé dans une base de données, à savoir le système d’information national des fourrières automobiles. Si votre voiture a effectivement été placée en fourrière, le site vous indiquera précisément celle dans laquelle elle se trouve, vous fournissant ses coordonnées précises. Si ce n’est pas le cas, il faudra s’adresser aux forces de l’ordre.
Attention au délai de traitement
Cependant, il y a toujours un délai de traitement (temps de “latence”) entre le moment où le véhicule est enlevé, son placement en fourrière et sa signalisation dans la base de données. Il est donc prudent de vérifier régulièrement sur le site (refresh pendant environ une heure) avant d’avoir la certitude que votre véhicule a été, ou non, placé en fourrière – voire malheureusement volé. De plus, étant donné que ce service est récent, toutes les fourrières françaises ne sont pas encore connectées au service en ligne, dixit les autorités françaises. À ce jour, un peu plus de 1 100 fourrières sont reliées au service. Prenons l’exemple de la municipalité de Toulouse qui a récemment annoncé qu’elle n’avait pas encore fait la démarche de souscrire à ce service en ligne, le jugeant encore immature.