Sommaire
- Quand la blessure ne doit pas freiner vos déplacements
- Ce que dit la loi : conduire après une blessure
- Légèrement blessé au pied ? Vous pouvez prendre le volant
- Prudence : les risques d’une conduite inappropriée
- Les sanctions possibles
- Une exception pour les voitures automatiques
- Reprise de la conduite : suivez les conseils médicaux
- Conclusion : faites le choix de la sécurité
Quand la blessure ne doit pas freiner vos déplacements
Que ce soit pour un rendez-vous urgent, pour aller travailler ou tout simplement pour répondre à une nécessité, conduire après une blessure peut s’avérer essentiel. Toutefois, il est crucial de respecter certaines règles pour votre sécurité et celle des autres usagers de la route.
Ce que dit la loi : conduire après une blessure
Selon l’article R412-6 du code de la route, tout conducteur doit être en mesure de conduire sans entrave. Le texte stipule que « tout conducteur doit se tenir constamment en état et en position d’exécuter commodément et sans délai toutes les manœuvres qui lui incombent ». Cela implique que pour conduire en toute légalité, vous devez être capable de manœuvrer le véhicule sans gêne.
Légèrement blessé au pied ? Vous pouvez prendre le volant
Si votre entorse n’est pas trop sévère, que votre cheville ne présente pas de gonflement significatif et qu’il n’y a pas d’ecchymose, la conduite peut être envisageable. Optez pour un dispositif léger qui maintient votre pied, comme des bottines montantes bien ajustées ou une chevillère discrète à porter sous une chaussette. Ces solutions permettent de stabiliser votre pied sans entraver vos mouvements au volant.
Attention cependant : écoutez toujours votre corps. Si la douleur se manifeste lors de certains mouvements, il est préférable de ne pas prendre le volant.
Prudence : les risques d’une conduite inappropriée
La situation devient plus complexe si vous portez une attelle, un plâtre ou toute autre forme de soutien rigide, au pied comme au bras. Dans ce cas, votre assurance pourrait vous exclure de la garantie durant un accident, quel que soit votre niveau de responsabilité. Vous vous exposeriez alors à des coûts significatifs pour couvrir les dégâts matériels et corporels.
Les sanctions possibles
Conduire avec une attelle ou un plâtre est passible d’une contravention de deuxième classe, avec une amende de 35 €, qui peut grimper à 150 € si elle n’est pas réglée dans les délais. En cas de contrôle, si les forces de l’ordre estiment que vous êtes inapte à conduire, ils peuvent immobiliser votre véhicule, surtout si personne d’autre ne peut prendre le volant.
Une exception pour les voitures automatiques
Pour ceux qui conduisent une voiture équipée d’une boîte automatique, il est possible de prendre le volant même avec une attelle sur la jambe gauche. L’absence de la pédale d’embrayage vous évite d’utiliser cette jambe. Une option à envisager si vous devez absolument vous déplacer.
Reprise de la conduite : suivez les conseils médicaux
Finalement, il est conseillé d’attendre entre 4 et 6 semaines après le retrait du dispositif de soin avant de reprendre le volant de manière habituelle. Ce délai est généralement appliqué après une fracture.
Conclusion : faites le choix de la sécurité
En somme, conduire avec une blessure nécessite de bien peser les risques et de respecter la législation. Prendre le volant après une entorse, c’est possible sous certaines conditions. Toutefois, la sécurité reste la priorité. En cas de doute, n’hésitez pas à consulter un professionnel de santé.