Une Bugatti qui ne serait pas électrique ? Cela peut sembler surprenant, mais la nouvelle Bugatti Tourbillon ne suit pas la tendance électrique, et pour une bonne raison. L’entreprise est certes passée sous le contrôle de Mate Rimac, spécialiste reconnu de la propulsion électrique, mais il a été décidé que la Tourbillon garderait un moteur à combustion pour préserver l’essence même de la marque française.
Et quel moteur ! Un monstre V16 de 1 000 ch, dénué de tout système de suralimentation, afin de mettre en valeur sa sonorité exceptionnelle. Mais Bugatti ne s’est pas arrêté là : la Tourbillon est équipée d’un système hybride rechargeable, comprenant une batterie de 25 kWh et trois moteurs électriques (deux à l’avant, un à l’arrière), pour une puissance cumulée de 1 800 ch. Avec une accélération de 0 à 100 km/h en seulement 2 secondes et une vitesse de pointe de 445 km/h, la Tourbillon est tout simplement époustouflante. De plus, elle peut parcourir plus de 60 km en mode « zéro émission ».
Sur le plan esthétique, la Tourbillon ressemble beaucoup à la Chiron, avec sa calandre caractéristique, mais elle est encore plus élancée grâce à une hauteur réduite de 3,3 cm pour une meilleure aérodynamique. Grâce à l’utilisation de plastique renforcé de fibre de carbone, elle reste juste en dessous des deux tonnes, avec un poids de 1 995 kg.
L’attention aux détails est poussée à l’extrême avec l’ouverture électrique des portes en élytre, permettant d’admirer un tableau de bord entièrement mécanique, fabriqué avec le savoir-faire des horlogers suisses. Avec plus de 600 pièces, ce bloc d’instruments ne pèse que 700 grammes.
Malheureusement, les 250 exemplaires de la Bugatti Tourbillon ont déjà trouvé preneurs, au prix exorbitant de 4,56 millions d’euros chacun, options non incluses. Une œuvre d’art mécanique qui représente le summum du savoir-faire automobile français et qui ne manquera pas de faire tourner les têtes sur les routes du monde entier.