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Une étude récente a montré que les voitures électriques polluent moins que les voitures essence ou diesel sur l’ensemble de leur cycle de vie. Cependant, certains détracteurs remettent en question cette affirmation en affirmant que les voitures électriques sont finalement plus polluantes. Voyons pourquoi et comment les voitures électriques seront encore plus propres à l’avenir.
Le bilan carbone des voitures électriques
Il est vrai que certaines voitures électriques peuvent être plus polluantes à l’utilisation que les voitures thermiques, comme le Hummer EV par exemple, de par leur importante consommation d’électricité. Cependant, de manière générale, les voitures électriques sont bien moins polluantes que leurs homologues thermiques.
Une récente étude de Bloomberg a montré qu’en 2023 aux US, il fallait parcourir environ 41 000 kilomètres pour qu’une voiture électrique rattrape sa dette carbone, ce qui correspond à un peu plus de 2 ans pour un conducteur moyen. Cependant, ces chiffres varient en fonction de la manière dont l’électricité utilisée pour la recharge est produite, c’est-à-dire si elle provient ou non d’énergies renouvelables.
La production d’électricité en Chine
En Chine, où la production d’électricité à un bilan carbone assez mauvais, les voitures électriques peuvent émettre jusqu’à 121 gCO2 par kilomètre parcouru. Cependant, elle s’engage à décarboner son réseau électrique, avec une augmentation prévue de la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique du pays. Ainsi, d’ici 2040, environ 83 % de l’électricité produite en Chine sera zéro carbone.
Les mini-véhicules électriques
En Chine, il existe un segment de voitures électriques appelées mini-véhicules électriques, qui sont plus petites et ont des batteries de taille réduite. Ces véhicules, qui représentent plus de 10 % des ventes de voitures électriques en Chine, ont un bilan carbone plus faible que les voitures électriques de taille moyenne.
Le cas de la France
En France, où la production d’électricité est peu carbonée, il faudrait moins de 40 000 kilomètres pour qu’une voiture électrique atteigne l’équilibre avec une voiture thermique. En utilisant uniquement de l’électricité produite en France, l’équilibre serait alors atteint en moins de 10 000 kilomètres.
Un futur décarboné
Avec l’évolution du mix énergétique décarboné et l’avènement du V2G (véhicule à réseau), les voitures électriques joueront un rôle clé dans la transition énergétique. Les particuliers qui s’équipent de panneaux solaires et privilégient l’autoconsommation peuvent déjà rouler sans émettre de CO2.
En conclusion, les voitures électriques sont bien moins polluantes que les voitures thermiques et font partie de la solution pour un avenir décarboné. Les voitures thermiques continuent à évoluer, mais dans une moindre mesure. Dans de nombreux marchés, la fin des ventes de voitures thermiques est prévue pour bientôt. Finalement, si l’on prend en compte la pollution induite par la production d’essence, l’écart entre les voitures électriques et thermiques serait encore plus important.